Saint Julien du Puy est une commune qui abrite de nombreuses espèces d'oiseaux, particulièrement dans la zone naturelle protégée (ZNIEFF), situé sur la future implantation des éoliennes.

Nous avons pu recueillir de magnifiques photos de Mme Françoise Berthet qui a observé et photographié en 2022 certaines espèces rares sur le secteur d'Artoul.

<i><h3>L’Engoulement d’Europe</h3></i>
		    <p>
		    l'Engoulevent  d'Europe hiverne en Afrique, au sud du Sahara. Il fréquente souvent le même site chaque année. Il arrive habituellement à la mi-mai.
L'Engoulevent d'Europe a un vol facile, aux battements assez lents et capable de volte-faces rapides dans la chasse aux insectes volants. Il se nourrit surtout de papillons nocturnes et crépusculaires qu'il gobe en vol après une courte poursuite. Il en nourrit aussi ses jeunes. Il n'est pas du tout facile à observer.
</p>
<p>

De nombreuses menaces pèsent sur l’espèce, en particulier dans les pays modernes comme le nôtre : modifications de son habitat, changements des techniques sylvicoles et des assolements, usage de pesticides qui diminuent la disponibilité des insectes, collisions avec les automobiles…</p>
<i><h3>Le guépier</h3></i>
		    <p>
Le guépier est sans doute l’un des plus beaux oiseaux que l’on peut voir en Midi-Pyrénées. Sa description fait appel à toutes les couleurs du spectre, lui donnant un air d’oiseau exotique. Il  a la taille du merle. Ses sifflements roulés et rauques sont très caractéristiques.
Au mois de mai, il revient de ses quartiers d’hiver d’Afrique de l’Ouest.

</p>
<p>
A l'affût, il perché sur la cime d'un arbre mort, un fil télégraphique, piquet de clôture au bord de la route...  Il attrape sa proie en vol, souvent après une chasse en hauteur, puis il va se poser sur une branche pour la déguster après l’avoir assommée en la frappant contre la branche. 
Il passe la nuit dans les grands arbres.
</p>
<p>
La population de guêpiers fait preuve d’une belle dynamique. L’espèce reste cependant sensible aux dégâts des pesticides qui déciment les proies. La destruction/modification des sites de nidification ainsi que le dérangement humain  comptent parmi les facteurs supplémentaires qui impactent négativement les populations de notre région.
</p>
3
<i><h3>Le circaète Jean-Le-Blanc</h3></i>
			<p>
Le circaète a fière  allure, perché sur notre belle église d’Artoul.
</p>
<p>
C’est le plus grand rapace que l’on puisse  voir en plaine dans notre région avec une envergure atteignant 1m80.
</p>
<p>
Il a l’aspect d’une grande  buse, ailes larges et arrondies au bout, queue courte. Légèrement moucheté de  blanc sur le poitrail, ses yeux sont dorés. Adepte du vol stationnaire qu’il effectue pour la chasse, son comportement en vol est nonchalant, jamais pressé, ses battements d’ailes   sont lents et amples.
</p>
<p>
Dans les dernières années, le circaète Jean-le-Blanc a connu une diminution importante à la fois de ses effectifs et de son aire de répartition.
</p>
<p>
Il est considéré comme une espèce rare. Les principales causes de cette régression sont la modification des pratiques agricoles et certains travaux d’aménagement du territoire.
</p><p>
Il a l’aspect d’une grande  buse, ailes larges et arrondies au bout, queue courte. Légèrement moucheté de  blanc sur le poitrail, ses yeux sont dorés. Adepte du vol stationnaire qu’il effectue pour la chasse, son comportement en vol est nonchalant, jamais pressé, ses battements d’ailes   sont lents et amples.
</p>
<i><h3>La bondée apivore</h3></i>
			<p>
La bondée apivore est une espèce de rapace diurne
</p>
<p>
Grand migrateur, ce rapace hiverne en Afrique tropicale. Il ne niche en Europe que pendant 4 mois, lui laissant le temps nécessaire pour nicher. Très discret, il aime le bocage, les haies vives et les forêts claires.  Son domaine  s’étend également aux campagnes et aux friches peu occupées par l’homme.
</p>
Elle  vole avec les ailes bien tendues quand elle plane en  cercles, la tête redressée
<p>
La bondrée apivore est encore menacée par la chasse illégale dans le sud de l'Europe pendant les migrations.  Ces actions produisent un déclin dans les populations. Il convient donc pour maintenir l’espèce d’éviter les  travaux forestiers, l’usage des pesticides et de traiter tous les points dangereux sur les lignes électriques aériennes.
</p>
<i><h3>La chouette chevêche</h3></i>
			<p>
La chouette chevêche est un rapace à activité nocturne. C’est un petit oiseau compact, à grosse tête,,  corps massif, ailes et queue courtes. C’est un oiseau sédentaire présent toute l’année sur ses territoires.
</p>
<p>
Le bâti ancien à la campagne l'intéresse comme gite diune et comme site de nidification. Elle ne craint pas l'Homme mais garde ses distances.  Le jour, on l'observe fréquemment perchée en vue sur  édifice en pierres, ruine, vieux mur… L'hiver, si elle dispose de la quiétude nécessaire, elle s'expose volontiers aux rayons du soleil sans toutefois être active.
</p>

<p>
L’espèce a beaucoup décliné en France dans la deuxième moitié du XXe siècle, du fait de la dégradation de son habitat.<br>
Les populations ont décliné dans les années 1960 entre autres à cause de l'usage des pesticides. Depuis, ces produits ont été bannis et la chouette chevêche se porte mieux.
</p>

<p>
Pour l'instant, l’espèce n'approche pas encore le statut d'espèce vulnérable. Mais attention, les menaces, persistent, ne serait-ce que la circulation automobile, si meurtrière, qui continue à augmenter. 
</p>
<i><h3>Le rollier d’Europe</h3></i>
			<p>
Le rollier d’Europe occupe en nidification tout l’ouest et le sud de l’Europe. C’est un des plus beaux oiseaux d’Europe.
</p>
			<p>
Les espaces protégées sont tous visités par le rollier. Il est un excellent bio indicateur de l’agriculture durable.
</p>
<i><h3>Le faucon hobereau</h3></i>
			<p>
Le Faucon hobereau est un petit rapace. Il est plus élancé, avec la queue plus courte et les ailes plus longues, ce qui lui donne en vol une silhouette de grand martinet.
Son habitat favori est constitué par les lisières de bois. Il fréquente aussi les terrains découverts, en particulier les landes et terres cultivées avec arbres.

</p>
<p>
C'est un rapace  très discret et très mobile. On le voit poursuivre les libellules au-dessus des étangs, des étourneaux ou des hirondelles qu'il déchiquette souvent en plein vol. Il poursuit aussi les martinets et chasse les alouettes dans nos campagnes.  Les petits mammifères et les petits oiseaux font également partie de son régime.
</p>
<p>
Ce migrateur revient en avril de ses quartiers d'hiver sud-africains en savane arborée.  Les derniers peuvent  encore  être observés en octobre.
</p>
<p>Les populations de Faucons hobereaux semblent assez stables, après de nombreux déclins dans la dernière partie du 20ème siècle, dus aux modifications de l'habitat, et à l'usage des pesticides. Il est présent sur tout le territoire. 

</p>